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Interview de Juliette Delestre

Interview de Juliette Delestre par Josep Rafanell pour les Communaux.

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L’accompagnement de la souffrance est envisagé dans une démarche se fondant sur la parole, mais également sur le potentiel thérapeutique inhérent aux pratiques artistiques. Elle vise à soutenir la place de la subjectivité, et à créer du lien avec ces jeunes migrant·e·s isolé·e·s. 


L’association tente au mieux d'accueillir les personnes qu’elle accompagne et de considérer leur souffrance, dans un espace contenant [espace qui contient et qui transforme les émotions, les angoisses, les conflits, autrement dit la douleur psychique]. Travaillant dans une approche transculturelle, autour de la clinique du trauma, et dans une démarche “d’aller vers”, le soutien de l’expression de la subjectivité des personnes accompagnées est placé au premier plan. 


Cet accueil s’inscrit au sein d’un projet mixte d’usages à La Station – Gare des Mines, où se côtoient des individus aux profils différents (artistes plasticien·ne·s, musicien·nes, architectes, technicien·ne·s), permettant aux bénéficiaires de recréer du lien, de créer des contacts et d’élargir leur champ des possibles du point de vue de l’écoute, des rencontres, des compétences ou des savoir-faire. Cette complémentarité est inhérente à l'approche transculturelle et pluridisciplinaire de l’association. Enfin, cet accueil hors cadre (hors d’une institution spécifiquement dédiée à la santé mentale) entraîne un décalage, un pas de côté, favorisant également le processus de création chez les différent·e·s intervenant·e·s professionnel·le·s de la santé ou artistes, et permettant ainsi d’expérimenter, de proposer de nouvelles formes de prises en charge des jeunes exilé·e·s.



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